page précédente - page suivante

printemps, en direction de l’Angleterre et la Hollande avec l’aide des communautés béarnaises établies en Espagne et malgré les contrôles. (Plusieurs furent arrêtés au passage des Pyrénées).

Par la Suisse, le plus utilisé, par voie de terre et par voie de mer vers les états de Savoie qui, avec le comté de Nice, n’appartenaient pas encore à la France. De là, c’était le départ pour l’Allemagne, la Hollande ou l’Angleterre.

 

LA HOLLANDE

      Premier refuge. Une centaine de Béarnais s’installent à Amsterdam, La Haye. Quelques Oloronais se regroupent à Middelbourg autour du pasteur Cazamayor.

La figure la plus prestigieuse est le baron d’Abère exilé avec ses frères qui devient général major des armées hollandaises.

 

L’ANGLETERRE

Plaque tournante de l’émigration vers la Hollande, l’Irlande et l’Amérique.

A la fin du XVIII ème siècle il y avait 60 Béarnais dans l’église de « Savoie » de Londres venant de : Araux, Arthez, Assat, Baigt de Béarn, Bérens, Came, Hastingues, Issor, Lasseube, Mérac, Méritein, Osse, Pau, Pontacq, Salies etc...et les OLIVIER marchands de Nay.

 

L’IRLANDE

où se retrouvent les anciens officiers qui ont lutté contre Louis XIV dans les 4 régiments de huguenots 

des armées de Guillaume d’Orange en particulier un Pontacquais - Ducasse - Meyrac, pasteur à l’église française de Dublin après avoir été aumônier et brillant officier.

 

L’AMÉRIQUE

 Fondateur de l’église française de New-York en 1687, le pasteur Pierre PEYRET d’Osse dont les descendants seront négociants en grain à Chicago sous le nom anglicisé de PEYRIT.

Parmi les premiers paroissiens on retrouve des noms de Osse : Sallenave, Minvielle, Cazalé  et les frères Latourette.

 

LA PRUSSE

 Refuge de la noblesse militaire en particulier, la Prusse, grâce à l’électeur de Brandebourg futur roi, voit l’intérêt que pouvaient représenter ces réfugiés. Celui-ci publie à Postdam un édit qui donne aux réfugiés tous les droits que leur refuse la France et leur procure même des passeports distribués à Paris par son représentant.

Une centaine de Béarnais s’installent à Berlin et auront des fortunes diverses.

- des colonels comme Batsalle de Castillon.

- des mousquetaires comme Lajus de Nay et Belloc d’Orthez.

- Isaac Labes de Nay qui fit fortune dans les mines d’alun.

 

 

page précédente - page suivante