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- Adrien Poeydarre devenu conseiller de cour.

- Jean Forcade de Biaix lieutenant général des armées prussiennes.

 

Célèbre dans l’Europe entière, le pasteur
J. J. d’ABBADIE

 

 Né à Nay en 1656. Après des études de théologie à Puylaurens et Sedan, il part à Charenton et au temple de Paris, puis à Berlin où il se fixe près de la petite communauté huguenote où ses prêches obtiennent beaucoup de succès.

Il fit paraître plusieurs ouvrages dont :

- en 1684 « traité de vérité sur les religions chrétiennes » , traduit en plusieurs langues qui eut beaucoup de succès même à la cour de France. C’est lui, qui de Hollande, dirigera les nombreux réfugiés  vers le Brandebourg.

- en 1689 il se rend en Irlande au moment de la guerre entre Guillaume d’Orange des Pays-Bas et Jacques II d’Angleterre, en 1692 il vient à Londres où il est rattaché à la plus ancienne église huguenote, celle de « Savoie ».

Après la paix de Ryswick entre la France et l’Angleterre en 1697, il s’établit à Dublin en Irlande. Nommé doyen à Killaole, il y poursuit ses activités jusqu’en 1723 puis il revient à Londres où il meurt en 1727.

Son influence fut considérable au XVIII ème siècle, la plupart des bibliothèques possédaient ses livres. On trouve encore son nom dans les encyclopédies actuelles.

Fugitifs malchanceux.

De Nay - Jacques BARRERE et Daniel FERRAN, commerçants, quittent leur village le 27 octobre 1686. Le 28, arrêtés à Lourdes, ils sont incarcérés au château jusqu’au 18  novembre, transférés à Pau, le parlement de Navarre les condamne aux galères perpétuelles le 1er décembre 1687. Trop âgés pour ramer (64 et 68 ans), ils sont déportés aux îles d’Amérique pour des travaux forcés, particulièrement en Martinique.

D’Arros - Jean CAZALES, tisserand de 23 ans et Jean LOUSTALET âgé de 30 ans. Arrêtés le 13 juin 1687 à Saint-Jean Pied de Port, ils se retrouvent à Marseille le 25 août et furent galériens pendant 26 ans.

Le premier sur la « Belle » et la « Valeur », le deuxième sur la « Galante » et la « Guerrière » à Saint-Malo.

En 1713, avec 136 autres galériens ils furent libérés grâce à l’intervention de la reine d’Angleterre lors de la paix d’Utrecht et reçurent un accueil triomphal à Genève.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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