Table des contrats de mariage

du tabellionage de Brachy (avec filiation)


Cette table a été réalisée à partir du dépouillement des registres disponibles aux AD-SM sous les cotes :

Ces registres concernent presque exclusivement la branche de St Laurent en Caux du notariat de Brachy, c’est à dire quasiment pas de conjoints originaires de Brachy même ou des paroisses circonvoisines. En revanche, sont très présentes des familles du Torp, de Boudeville, Vicquemare, St Laurent en Caux,  etc…

Ces mariages donnent systématiquement les filiations, ce qui n’est qu’exceptionnellement le cas des registres paroissiaux à cette époque.

Le relevé fait apparaître fréquemment 2 dates pour chaque contrat. La première est la date du classement chronologique dans le registre, qui permettra au lecteur de retrouver l’acte. Elle correspond souvent à l’apparition d’une nécessité de produire l’acte, donc soit dans le suivi immédiat de sa rédaction, soit au moment du mariage d’un autre enfant (peut être dans un souci de démontrer l’équité de traitement ?), au décès de l’un des conjoints  etc…

Les deux dates peuvent donc être ou quasiment être simultanées. Elles peuvent également être distantes de nombreuses années, 5, 10, 20 ans et plus. De ce fait, la date de rédaction la plus ancienne d’un contrat est de 1598. Attention, l’absence de date de signature relevée ne signifie pas qu’il y a simultanéité, mais seulement que la date de signature ne figurait pas (parfois) ou était peu apparente, ou même encore que j’ai omis de la relever !

Enfin, apparaissent ici les familles protestantes ou présumées telles. On y trouve donc les familles directement connues de moi comme protestantes, c’est à dire dont les conjoints ou les parents sont reconnus tels. Une simple fréquence de familles protestantes portant ce patronyme (Ouvrix, Néel par exemple) n’a pas suffi. De même, je n’ai pas présumé protestants des couples au seul vu de prénoms « bibliques ».

En revanche, j’ai présumé protestants, les couples dont le contrat de mariage ne comportait pas par la formule « standard » suivante : « pour parvenir au mariage qui au plaisir de Dieu sera fait et célébré devant sa sainte Eglise catholique, apostolique et romaine » (ou formule proche). Sont ainsi mentionnés les couples dont le contrat de mariage utilise la formule « parvenir au mariage qui au plaisir de Dieu sera célébré en son église réformée » (évidemment), mais aussi « … qui au plaisir de Dieu  sera célébré en sa sainte Eglise » et « parvenir au mariage qui sera célébré devant Dieu ».

Cette méthode avait pour objectif d’alerter le lecteur ou le chercheur sur une possibilité issue de la rédaction du contrat. Elle n’a pas pour but d’aboutir à une reconstruction réelle des familles protestantes. Ne sont pas retenus des protestants pour lesquels le notaire a tenu à employer la formule catholique. Sont retenues des familles pour lesquels le contrat a fait l’objet d’une rédaction rapide.

Cependant, le résultat me semble globalement intéressant et j’ai pu vérifier que ce relevé permettait de compléter des généalogies de familles protestantes, pour lesquelles des filiations étaient manquantes à ce jour.

Dominique LOSAY

10 septembre 2002

retour à la table alphabétique des contrats de mariage