Le sceau de l'Eglise réformée de Lyon


le sceau de l'Eglise réformée de Lyon

Ce sceau date du rétablissement officiel de l'Eglise en 1802. Mais il existait déjà au XVIIème siècle. En effet, on retrouve son empreinte sur le cachet de cire de plusieurs lettres envoyées par le consistoire de Lyon en 1651 à la Compagnie des pasteurs de Genève (dans les archives de cette ville). On le retrouve, mais à peine discernable, sur la couverture en parchemin d'un registre de "mariages et mortuaires" commencé en 1621 et terminé en 1663, conservé aux archives municipales de Lyon.

Toutefois, sur le sceau du XVIIème siècle, on remarque, au-dessus de l'ancre et des deux mains, trois fleurs de lis, expression du loyalisme des protestants de l'époque envers le pouvoir royal. Sur le sceau moderne, elles ont été remplacées par un simple prolongement de la tige de l'ancre par une croix, symbole de la foi évangélique.

Les deux dates figurant sur le sceau moderne : 1546 et 1802 sont celles, approximatives, de la création et de la restauration de l'Eglise protestante lyonnaise.

Quant à l'ancre, elle est l'image de l'espérance du salut comme il est dit dans Hébreux, VI,19. Elle est soutenue par des mains unies et entrecroisées qui sont l'emblème de l'amour fraternel qui doit nous unir et de la charité qui en découle.

Enfin, les mots latins Amor in fide signifient l'amour dans la foi. On retrouve ainsi la foi, l'espérance et la charité (c'est à dire l'amour)", ces trois choses qui demeurent" (I Corinthiens XIII,13).

Selon l'article paru dans le numéro 4 du Bulletin paroissial de juin 1908, page 2.


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